Vicomte pourfendu
Ce conte philosophique raconte l'histoire d'un chevalier génois coupé en deux par un boulet de canon lors d'une bataille contre les Turcs. Les deux moitiés de cet homme, du nom de Médard de Terralba, continuent de vivre chacune de leur côté, l'une prônant et faisant le bien, l'autre semant la terreur et détruisant tout derrière elle. Avec ce récit, Calvino montre que l'absolu dans la malfaisance tout comme dans la bonté est inconcevable.
Le Vicomte pourfendu est un apologue dont la morale est que la vertu comme la perversité absolues sont également inhumaines.
Personnages :
Médard, vicomte de Terralba, et ses deux moitiés, nommées l'Infortuné et le Bon à partir du chapitre VIII.
Le narrateur, orphelin neveu de Médard. C'est un enfant au moment des faits.
Kurt, écuyer de Médard (chap. I et II)
Aiulphe, père de Médard et grand-père du narrateur (chap. III)
Sébastienne, nourrice dévouée de tous les Terralba
Maître Pierreclou, artisan habile capable de tout fabriquer
Docteur Trelawney, médecin anglais qui déteste soigner, c'est un scientifique qui pourchasse les feux follets.
Galatheus, lépreux (la communauté des lépreux est à Préchampignon)
Ézéchiel, chef de la communauté huguenote
Essaü, fils d'Ézéchiel
Pamela, bergère
Résumé
Le vicomte génois Médard Terralba et son écuyer Kurt, en route pour rejoindre l'armée du Saint-Empire romain germanique en guerre contre les Turcs, au XVIIIe siècle, chevauchent à travers la plaine de Bohême ravagée par la peste. Le premier jour de combat, le vicomte inexpérimenté est désarçonné par un sabre turc mais, téméraire, il affronte les canons de face, armé de