Sarraute et robbe-grillet

1371 mots 6 pages
L’Ère du soupçon, œuvre dans laquelle Nathalie Sarraute marque la rupture avec le roman « traditionnel », est considéré comme le précurseur du Nouveau Roman qui expose une « crise » du roman. Ce genre en principe se fonde sur une « histoire où l’on voit agir et vivre des personnages », l’auteur doit y croire. En revanche le romancier ne croit plus guère, mais « le lecteur n’arrive pas à y croire, ils se méfient l’un de l’autre ». Nous tenterons de découvrir si Robbe-Grillet respecte les caractéristiques du Nouveau roman proposées dans son ouvrage La Jalousie. Nous essaierons d’illustrer ce qui définit les nouvelles techniques du roman et de montrer si La Jalousie en est la preuve.

Tout d’abord, cet essai prend comme principe « ces mouvement indéfinissables qui glissent très rapidement aux limites de notre conscience ; ils sont à l’origine de nos gestes ». Sarraute offre comme unique moyen de les éclairer aux yeux du lecteur, une décomposition des mouvements « à la manière d’un film ralenti » dont le temps est celui d’un présent « démesurément agrandi » Toutefois certains procédés se montraient déjà chez Dostoïevski et chez Kafka.
Tout au long du roman le lecteur éprouve une sensation d’être en train de regarder un film, des fragments se répètent (la scène du mille-pattes). Les mouvements de A… et de Franck apparaissent décomposés « Franck relève les yeux se réglant ensuite sur la direction indiquée … il tourne la tête de l’autre côté ». La description détaillée provoque l’impression de regarder un film ralenti. Le présent agrandi prend sa place à travers le présent de l’indicatif de tous les verbes sauf dans quelques cas qui sont très réduits.
Comme une conséquence de ces mouvement les drames se dévoilent et qui d’après l’écrivaine « se dissimulent derrière les conversations les plus banales, les gestes les plus quotidiens ». Le lecteur et l’auteur doivent focaliser toute leur attention sur ces actions « les pus quotidiennes ». C’est ainsi que le Nouveau

en relation

  • LE PARFUM WIKIP2DIA
    2695 mots | 11 pages
  • Grâce et dénuement résumé
    398 mots | 2 pages
  • ecumes de jours de boris vain
    1800 mots | 8 pages
  • La vie de pomme n’est que rêverie se dont elle a toujours dédaigner. discutez.
    605 mots | 3 pages
  • Analyse littéraire
    333 mots | 2 pages
  • Module 5 aide soignante
    2904 mots | 12 pages
  • Kosovo
    508 mots | 3 pages
  • Le Rouge et le Noir est-il un roman fascinant ?
    4142 mots | 17 pages
  • i ddon' kwon
    491 mots | 2 pages
  • Primo lévi
    774 mots | 4 pages
  • Lettre pour un sujet d'inventions
    748 mots | 3 pages
  • Aide
    397 mots | 2 pages
  • Passager Le
    5454 mots | 22 pages
  • Dissertation la fontaine
    825 mots | 4 pages
  • A la fin du roman une vie de guy de maupassant, rosalie dit à jeanne : « la vie, voyez-vous, ça n’est jamais si bon, ni si mauvais qu’on croit » selon vous, le roman doit-il avoir pour rôle d’ouvrir les yeux du lecteur
    2234 mots | 9 pages