J.P. Sartre

Sartre est un philosophe existentialiste.
Existentialisme = courant de pensée qui met au centre de ses préoccupations l’existence de l’être humain prise dans sa réalité et de sa singularité concrètes. Le point de départ des existentialistes est la subjectivité de l’individu engagé dans l’expérience vécue, l’être humain dans le monde. Pour les existentialistes chaque individu est unique et il se doit de faire des efforts pour parvenir à son authenticité. Être authentique= vivre en pleine lumière, sans se mentir à soi-même, poser seulement des gestes en accord avec ses convictions et ses valeurs.

La conception philosophique de l’être humain :
L’HOMME COMME ÊTRE LIBRE

1. l’existence précède l’essence 2. existence= le fait d’être là, l’en-soi qui n’a pas conscience de soi, ni liberté de changer 3. essence= le propre de l’homme en tant que tel, la nature d’une chose. Ex. le vélo et l’être humain Le vélo existe et il a une essence, c’est- à- dire, nous pouvons le définir, comme un objet qui a 2 roues, que je peux utiliser pour me déplacer plus vite etc. tout vélo ressemble à un autre, malgré certaines différences. Qu’en est-il de l’humain? Peut-on le définir? Certes, répondraient certains philosophes : la raison (Descartes), la sociabilité, le travail (Marx), la volonté de puissance (Nietzsche), être de pulsion (Freud) etc.
Or, Sartre dit que non, l’être humain n’a pas d’essence propre- il est ce qu’il veut être, c’est lui-même qui donne un sens à sa vie, c’est lui-même qui décide de ce qu’il veut devenir. Il existe avant d’être. Tandis que les autres choses du monde sont avant d’exister : ex. le vélo est conçu avant d’exister (il y a un projet, un plan), l’animal poursuit les automatismes de son espèce, il a un comportement déterminé, mais l’humain a la liberté de choisir ses actions.
D’un autre côté, « il n’y a pas de NATURE HUMAINE puisqu’il n’y a pas Dieu pour la concevoir ». – dieu artisan n’existe pas, nous ne sommes