Sartre "la honte"
Le ridicule n'existe que si il existe des gens pour le juger ridicule, c'est dans ce contexte que s'inscrit la honte, elle prends forme auprès du regard des autres, regard qui peut cataloguer.
Cependant le regard de l’autre n’est-il pas un pour moi un moyen de me voir ? Ainsi autrui n'est plus qu'un miroir renvoyant l'image que que le sujet a donné de lui.
Pour Sartre, autrui est le catalyseur qui me permet d'avoir honte, ainsi autrui me vois mais je suis seul juge (dans un premier temps) et qui représente mon geste comme vulgaire. C'est ainsi bien autrui qui me renvois à moi même.
Premièrement, Sartre décrit les conditions nécessaires à l'apparition de la honte. Suite à quoi il s'intéresse au rôle d’autrui dans cette apparition. Dans un troisième temps, il montre qu'autrui est un miroir nous renvoyant a nous même et que ce n’est pas autrui qui nous juge, nous nous en chargeons. C'est ainsi que nous nous demanderons quelle est l'utilité de cette image renvoyée par autrui.
Dans la première partie du texte (du début à « pour-soi »), Sartre explique quel est le sentiment ressenti lorsque l'on commet commet comme il l'écrit : « un geste maladroit ou vulgaire ». C'est ainsi qu'il définit la honte comme une émotion complexe nous poussant a nous dévaloriser et a nous juger. Ainsi j’ai honte d’avoir été pris sur le fait alors que je dansais seul dans mon appartement. De plus dans ce texte Sartre s'intéresse notamment à la honte éprouvé lorsque le sujet est « attrapé » en flagrant délit, par exemple quelqu'un se faisant surprendre pendant une relation sexuelle...
Affin de définir la honte Sartre divise notre conscience en deux « modes » Qui sont définis, premièrement par la conscience que l'on possède lorsque l'on est ou que l'on croit être seul, et deuxièmement la conscience devant des gens.
Sartre aborde en priorité la conscience solitaire ou il décrit son geste « vulgaire » comme collant à lui. Selon lui sa