Molière – Les Fourberies de Scapin (1671) p.127-128 :

ALIAGA Rémy 2nde14

Le XVIIème siècle est dominé par la figure de Louis XIV, aussi appelé Louis le Grand. Après une période de forte instabilité, le royaume aspire à la «grandeur», cela se traduit notamment dans le domaine des arts et des lettres. Les artistes sont en quête d'un idéal de mesure et de stabilité qui leur permette d'atteindre une perfection dont le modèle est hérité de l'Antiquité.
Le personnage de Scapin n'est pas un personnage de Jean baptiste Poquelin dit Molière, il était tout d'abord à la comédia dell'arte italienne. Scapin voulant dire «s'échapper» en italien, est un valet qui se sort de situations périlleuses grâce à sa ruse et son imagination.

Dans cet extrait des «Fourberies de Scapin» de Molière, le dialogue entre Scapin et Géronte est sujet. À l'intérieur de ce dialogue deux comiques dominent, il s'agit du comique de situation ainsi que du comique de gestes.
Le comique de situation intervient lorsque la situation devient drôle en elle-même. Cela peut être le cas lorsqu'on met un personnage en difficulté, en particulier lors de l'apparition d'un personnage qui dérange. Par exemple, c'est le cas lorsque Mme Jourdain rentre chez elle et trouve M. Jourdain en train d'essayer de séduire Dorimène (Le Bourgeois Gentilhomme, Molière). Le quiproquo est un des éléments qui constituent le comique de situation. Il intervient donc lorsqu'il y a beaucoup d'actions, de rebondissements, de scènes amusantes un peu burlesque.Parfois les situations sur scène sont invraisemblables. Il s'agit donc de l'intrigue imaginée par l'auteur qui met en présence des personnages qui n'auraient pas dû se rencontrer, ou place un personnage dans une situation particulièrement ridicule. Ce comique réside dans la situation incongrue ou paradoxale. Il repose sur des quiproquos, des malentendus, ou des conjonctions d'événements.
Le comique de gestes intervient souvent au théâtre. De nombreux éléments en font