Schopenhauer : Le 'bien-être' serait-il impossible à atteindre ?
Explication de texte.
Schopenhauer est un philosophe allemand. Il a écrit parmi ses nombreux textes, Le monde comme volonté et comme représentation. L'extrait ici étudié montre une fois de plus le pessimisme de l'auteur qu'il démontre par les désirs de l'Homme.
Pourquoi l'Homme se sent-il toujours aussi malheureux ? L’homme désire t-il toujours ce qui lui échappe ? Le 'bien-être' serait-il impossible à atteindre ?
Nous sommes face à un texte dont le développement est divisé en trois parties distinctes. D'une part, l'homme ne s'occupe que de son manque, et de la douleur qui y est liée ; ensuite, il comprend la signification du mot 'heureux' lorsque celui-ci n'est plus et pour finir, l'homme obtient une faculté qui s'accroît, celle de ressentir de meilleur façon la douleur.
Dans un premier temps, Schopenhauer nous fait remarquer le mécontentement de l'homme pour tout. Il qualifie cette « absence de jouissances et de joies » (l.8) de 'douloureuse' (l.7). En effet, que ce soit pour la « douleur » (l.1), «le soucis » et « la crainte » (l.2), ou encore les désirs tels que « la faim ou la soif » (l.4), l'homme remarque leur absence et ne profite alors pas quand ils sont en sa possession. Vint alors la 'douleur' (l.9) . Cependant, celle-ci reste parce que l'on veut y penser. On se dit alors que la douleur et la privation seraient les seules choses dont on se rendrait compte. Schopenhauer dit alors « le bien-être, au contraire, n'est qu'une pure négation » (l.15). Ce 'bien-être' serait alors qualifié en trois mots : « la santé, la jeunesse et la liberté » (l.17) Ce sont alors « les trois plus grands biens de la vie. » (l.16) En revanche, ils sont notre bonheur « tant que nous les possédons. » (l.16)
L'homme aurait alors une sensibilité démesurée. Celle-ci serait liée à son malheur, au déplaisir. Ses désirs seraient alors obstacles.
Dans tous les cas, l'homme peut comprendre la