Science politique

6566 mots 27 pages
LE POUVOIR

A) POUVOIR ET VIOLENCE

1) MARX : violence bourgeoise et violence prolétarienne

Il faut distinguer le marxisme et Marx lui-même ; pour éviter la confusion : • Marx, comme auteur, n’est pas tout seul : il a coécrit tout un ensemble de ses ouvrages, avec Friedrich Engels. Marx va désigner Engels comme son héritier intellectuel, et héritier de ses ouvrages. Lénine va prétendre traduire Marx dans la réalité (marxisme). On parlera après de marxisme-léninisme.

Marx fait une lecture de l’Etat très complexe : il insiste notamment sur la diversité des Etats., et ils ont des traits communs. Il simplifie donc la relation entre les Etats : « les divers Etats des pays civilisés en dépit de leur diversité de leur forme, ont tous ceci en commun qu’ils reposent sur la moderne bourgeoisie[…] »
Le marxisme trouve son origine dans Marx.
Sur la question du pouvoir, l’analyse de Marx est indissociable de celle de l’Etat : l’Etat n’a aucune autonomie, on peut parler d’une confusion entre le pouvoir politique et le pouvoir économique.
Dans ce sens, l’Etat n’est ni plus ni moins qu’un instrument de la domination économique, au service de la classe sociale qui domine (la bourgeoisie). L’Etat permet à la bourgeoisie d’asseoir son pouvoir sur le prolétariat.
Dans ce cadre, la caractéristique de l’Etat est l’utilisation de la violence : l’Etat a un caractère répressif.
Marx et ses successeurs vont donc mettre l’accent sur ce caractère répressif, le maintien de l’ordre bourgeois : les deux figures essentielles du pouvoir sont les forces de l’ordre, et la justice. Celle-ci est ici considérée dans son ensemble, le juge ainsi que la peine qu’il prononce (la prison).
Marx déduit que la bourgeoisie est violente ; dans son analyse générale, Marx appelle à une révolution : la fin de la propriété privée.
Comment cette révolution doit-elle s’opérer ?
Marx décrit l’arrivée de la révolution comme quelque chose d’inéluctable. Les héritiers de Marx soulignent que cette

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