Segmentation
Ségmentation mercredi 15 avril 2009
Avant, il y avait le (petit) bio, et le reste du monde... Mais le bio a bien grandit...
Notamment dans la cosmétiques bio. Vanessa Fouchard, Créatrice d’Aphibio (1er réseau de parfumerie bio en franchise), déclare : « Le secteur de la cosmétique bio est très porteur. Nous constatons, avec bonheur, que les chiffres d’affaires sont en progression de 35% d’une année sur l’autre. C’est pourquoi la demande d’ouverture de Franchise Aphibio est très forte. »
Et cela signifie également que la cosmétique bio qui se vendait à un seul et unique endroit il y a 20 ans, dans les biocoop et croc nature, se détache progressivement pour de cette niche pour se structurer en modèles habituels.
Une segmentation naturelle
Même dans la réalité qu’on bien compris les consommateurs, (mais qui ne savent pas encore l’exprimer), les cosmétiques bio se segmentent naturellement. En supermarché Carrefour, auchan, voire Natureo, bio monde et biocoop, etc... (appelés GMS) nous trouverons des marques qui feront du rabais à tous prix, en flirtant au maximum avec les limites des standards des labels bio pour vendre plus et moins cher. C’est d’ailleurs clairement le cas en grande surface actuellement.
Il y a 20 ans, on avait des fabricants qui voulaient à tout prix monter les standards vers le haut. Aujourd’hui, beaucoup veulent l’inverse et cherche les limites lucratives à court terme du bio.
Il y a 20 ans, on trouvait ses produits uniquement en magasins bio spécialisés (meme le "Dior" du bio), et souvent de bonne facture. Mais aujourd’hui, vous pouvez trouver des produits bio de piètre qualité. Bio ne signifie plus, qualité.
La faute a qui ? au manque d’éthique des grands distributeurs et de fabricants très souples...
Aujourd’hui, pour avoir un excellent produit de beauté bio (le "Dior" du bio), il faut aller en parfumerie bio, ce qui explique entre autre le succès de l’enseigne Aphibio.