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Trente-huit salariés concernés chez Sécurité & signalisation SES ferme son site de Chaudun

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Publié le jeudi 20 janvier 2011 à 11H00
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L'usine de Chaudun, ouverte en 1968, est réputée pour son savoir-faire.
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«C 'EST le ciel qui leur tombe sur la tête. » Secrétaire FO, à Tours (37) du comité central d'entreprise de la société Sécurité et signalisation (SES), Jean-Luc Deborde résumait ainsi, hier après-midi, l'état d'esprit du personnel de l'usine de Chaudun au lendemain de l'annonce de la fermeture pure et simple de son site, à la fin du mois de mars.
L'usine de Chaudun (ex-Adem) a vu le jour en 1968. Elle est spécialisée dans les panneaux de police, panneaux directionnels et le mobilier urbain, avec l'une des dernières trois émailleries qui existent en France. Elle emploie trente-huit salariés.
Alors que, comme le précisent les syndicats FO et CGT du siège tourangeau, « le carnet de commandes du site de Chaudun est en surcharge », c'est l'incompréhension parmi le personnel axonais.
Chute des prix
Dans un communiqué, la direction note que « depuis quelques mois, SES est confrontée à des difficultés économiques importantes, liées à une baisse significative des commandes de signalisation sur les marchés français et européen et à la baisse des prix de vente. Nos clients sont fortement impactés par la crise économique. Les collectivités locales, notamment, principal donneur d'ordres de notre secteur, ont actuellement très peu de visibilité au niveau de leurs ressources financières, en raison de la réforme de la taxe professionnelle et ont gelé, à ce titre, leurs investissements. » Par ailleurs, selon l'entreprise, « depuis 2006, la chute des prix atteint 50 %, sur certains panneaux de signalisation qui constituent la base même de notre activité. Ces niveaux de prix ne permettent plus de dégager des marges suffisantes pour maintenir nos effectifs. »
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