Si parler des choses que l’on aime, c’est le plus souvent les trahir, n’en pas parler ne constitue pas une moindre trahison. » georges haldas
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Si parler des choses que l’on aime, c’est le plus souvent les trahir, n’en pas parler ne constitue pas une moindre trahison. » Georges HaldasCet énoncé de Georges Haldas peut se reformulé de la manière suivante: Lorsque nous décrivons une chose que l'on aime, nous prenons le risque de trahir cette chose, et c'est valable également si nous ne parlons pas de cette chose.
Dans cette citation, il y a donc les thèmes suivants: le langage (les mots), la façon de décrire nos sentiments ainsi que l'abstinence de la parole.
Il est vrai que de nos jours, il est difficile de s'exprimer à la perfection quand il s'agit de décrire quelque chose qui nous tient à coeur. En effet, l'homme n'à peut-être pas un vocabulaire adapté, il ne choisit pas les bons termes ou n'a pas le temps de s'attarder à décrire ce qu'il ressent véritablement. Selon Georges Haldas, il est difficile de parvenir à transcrire nos sentiments envers quelque chose que nous aimons (par exemple un endroit où nous prenons plaisir à passer du temps, ou encore des sentiments que nous ressentons pour une personne) car le choix de notre vocabulaire n'est pas assez précis, ces sentiments sont durs à "traduire". Cependant, selon l'auteur, il serait préférable d'essayer de décrire cette chose, en prenant du temps à trouver les mots justes et nécessaire à la description de ce sentiment, que de ne pas parler de cette chose.
Dans la deuxième partie de cet énoncé, l'auteur dit que l'abstinence des mots peut s'avérer être encore pire que la tentative d'exprimer ce sentiment, il trahit dans tous les cas cette chose que nous aimons.
Prenons l'exemple d'un souvenir de vacances que nous avons passées il y a quelques années déjà. Nous avons aimé ces vacances, mais nous en avons parlé à personne. Ce sentiment ne reste qu'un souvenir lointain, impossible à décrire aujourd'hui. C'est pour cela que l'auteur utilise le mot "trahir"; ce sentiment est oublié car nous en