Simone de beauvoir
Elle fait preuve également d’un engagement très prononcé envers la condition féminine. Le 1 mai 1949, elle publie un essai intitulé le Deuxième sexe. Elle annonce la libération et l’émancipation de la femme dans la société. À travers une étude historique, scientifique, sociologique et littéraire, elle tente de démontrer à quel point la femme est transformée par l’homme. L’unique moyen de s’y soustraire serait alors d’acquérir une indépendance totale. Cet ouvrage scandalise la haute société mais sera soutenu par Lévi-Strauss et deviendra le socle des premiers mouvements féministes. Dans son œuvre, elle analyse la condition féminine à travers les mythes, les civilisations, les religions, l'anatomie et les traditions, cela a fait scandale. Tout particulièrement le chapitre où elle parle de la maternité et de l'avortement (assimilé à un homicide à cette époque). Quant au mariage, elle le considère comme une institution bourgeoise aussi répugnante que la prostitution lorsque la femme est sous la domination de son mari et ne peut en échapper. Elle affirme : « On ne naît pas femme, on le devient »
En 1954, elle obtient le prix Goncourt pour Les Mandarins et devient l'un des auteurs les plus lus dans le monde.
À partir de 1958, elle entreprend son autobiographie où elle décrit son milieu bourgeois rempli de préjugés et de traditions avilissantes et les efforts pour en sortir en dépit de sa condition de femme.
L'influence de Beauvoir, associée à Gisèle Halimi et Élisabeth Badinter, a été décisive pour obtenir la