1) Dans son texte, Simone Weil oppose au triomphe de la violence des éléments qui disparaissent lorsque la violence guide les hommes aveuglement. La violence serait, selon elle, une violence basée sur l’orgueil des Hommes. En effet, on lit (des lignes 15 à 19) une énumération de questions rhétoriques qui montre que la violence aveugle repose sur le sentiment de toute puissance que ressente les Hommes « forts ».Tout d’abord, elle mentionne à la ligne 4 que si les Hommes naissent dans un seul but …afficher plus de contenu…

La violence aveugle s’oppose donc à la raison et à la pensée des Hommes.En plus de s’opposer à la pensée, le triomphe de la violence aveugle s’oppose à la justice et à la prudence. En effet, Simone Weil mentionne que la justice est « aveugle, elle aussi » si elle se base sur une violence où l’esprit n’a pas sa place, pour illustrer son propos elle écrit le paradoxe d’Arès « Il tue ceux qui tuent ». De plus, ceux qui se croient fort et supérieur, n’imagine en aucun cas pouvoir être battu, abusant de leur force et oubliant toute …afficher plus de contenu…

3) Selon Simone Weil, la violence est la limite de la condition humaine. En effet, si l’être humain se définit par sa capacité de réflexion, alors la violence aveugle qu’il est capable de pratiquer montre que la condition humaine à une limite. Les Hommes dotés de force, se considérant comme « supérieurs » vont toujours vouloir se dépasser au point de ne pas remarquer le point de non-retour qu’ils peuvent traverser. Ce point est la limite où la pensée n’est même plus maîtresse de la violence. Dans un certain cadre, la violence peut être justifiée, mais quand celle-ci devient gratuite et irréfléchie, la condition humaine est mise à mal. L’homme qui ne réfléchit plus ne peut qu’être « livrés sans recours au hasard » (l.27), il ne sera plus maître de ce qui lui arrive et