Societe civile et gouvernance (autre expose)
La bonne gouvernance suppose l’existence d’une société civile qui peut vouloir dire l’ensemble des citoyens d’un Etat qui, pétrit de patriotisme, conscients de leur identité propre, s’unissent, s’organisent sur la base de lois définies et s’emploient à édifier une nation développée. Car sans apport positif des citoyens, la nation ne pourra évoluer d’un iota. Dans le cas de la Côte d’Ivoire, qui est ce citoyen, comment constitue-t-il une entrave au développement ? Et si c’est le cas, quelles solutions envisagées. Il se dégage de ces préoccupations trois aspects :
➢ Le problème de développement humain ;
➢ Les obstacles à la bonne gouvernance ;
➢ Les tentatives de solutions.
En effet, le développement humain est un processus de l’élargissement des choix issus de l’expansion des capacités et des potentialités humaines. C’est-à-dire ce que les individus font et peuvent faire durant leur vie. Parallèlement, ils peuvent s’attacher à d’autres facteurs tels que la liberté politique, sociale, économique et culturelle, le sentiment d’appartenance, la possibilité d’être créatif et productif, la dignité et les droits de l’homme. Pourtant, le développement ne se résume pas aux capacités (la longévité, la bonne santé, l’instruction, l’accès aux ressources) mais aussi à leur promotion d’une manière qui soit équitable participative et durable. Malheureusement aujourd’hui, nous assistons à un individualisme forcené du marché qui s’oriente dans le sens de l’initiative personnelle selon les cas. Gagner leur vie fait partie des options considérées comme primordiales.
Il va de soi que d’une telle aptitude se découle des obstacles à une bonne gouvernance. Telle que l’impunité qui est l’une des premières causes identifiées qui parait d’une grande importance ; les corrompus et les corrupteurs, ceux qui détruisent les biens publics jouissent d’une parfaite impunité. Par exemple en Côte d’Ivoire, il n’existe pas