Sociologie de la jeunesse

1273 mots 6 pages
Dans son ouvrage, Sociologie de la jeunesse, Olivier Galland aborde les différentes définitions qu’a pu revêtir la jeunesse (passant d’une catégorie complètement ignorée à une catégorie sociale et culturelle), et il s’attache à examiner les conditions sociales du passage de l’adolescence à l’âge adulte. En s’appuyant tour à tour sur des approches psychologiques, historiques, anthropologiques et surtout sociologiques, l’auteur démontre que la jeunesse est avant tout un passage dont les frontières et la définition ont évolué au cours du temps, et qu’elle varie en fonction des sociétés considérées.

Tout d’abord, l’auteur explique comment la jeunesse était avant, et comment elle a évolué au cours des siècles.
Sous l’Ancien régime (XVI au XVIIIe), l’individu passant directement du statut d’enfant au statut d’adulte, la jeunesse n’était pas reconnue comme un âge particulier. Elle sera tenu longtemps dans un mépris certain, qualifiée d’ « étourderie, vivacité, folie, débauche » . Le retrait du père conditionnait l’indépendance du fils, cette dépendance père/fils pouvait alors durer très longtemps. Leur rapport était fondé sur une autorité paternelle privant toute familiarité et privilégiant une éducation domestique marquée par une mise au travail précoce.
Ce n’est qu’à partir de la fin du XVIIe que voit s’amorcer un renouveau de la tendance familiale, qui contribuera à l’élaboration de la forme moderne de la jeunesse : l’enfant doit devenir un être à éduquer et le père, un nouveau pédagogue participant à cette éducation, c’est « l’âge d’apprendre » .La jeunesse commence à être appréhendée comme une force de progrès, on lui reconnaît alors des qualités d’innovation et d’exécution. Ce sont les prémisses d’une préparation à la condition adulte qui vont passer par l’accomplissement d’un idéal personnel.
Le XIXe siècle sera un siècle paradoxal pour la jeunesse, marqué d’un côté, par la consécration juvénile à éduquer (ses valeurs intimes), et de l’autre, par la mise

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