Socrate
Au Ve siècle av. J.-C., Socrate apporta un nouveau sens à la philosophie par ses idées nouvelles qu’il défendit jusqu’à sa mort. Il s’opposa principalement aux sophistes et à leur façon de penser, plus particulièrement au relativisme qu’ils défendirent. Mais comment Socrate chercha-t-il à fonder une forme de vérité qui dépasse le relativisme défendu par les sophistes, ces penseurs et orateurs très cultivés ? En quoi s’est-il distingué de ces derniers et quelle est alors la forme de vérité qu’il défendit ? De quelle façon parvint-il finalement à trouver cette vérité ? Nous verrons tout d’abord que Socrate utilise le dialogue rationnel pour arriver à une trouver une vérité qui se veut universelle à tous. Ensuite, il sera question du principe d’universalité qui permit à Socrate d’affirmer qu’il y a bel et bien une vérité et que celle-ci est universelle, commune à tous. Finalement, nous verrons que Socrate a rejeté le relativisme des sophistes pour s’intéresser au principe d’universalité. La méthode utilisée par Socrate pour accéder à la vérité fut donc le dialogue rationnel. Qu’entendons-nous par dialogue rationnel? En fait, le dialogue rationnel est un dialogue où deux interlocuteurs cherchent à trouver l’essence même d’une idée. Ce peut être, par exemple, de répondre à la question : « Qu’est-ce que le courage? » Dans le Lachès de Platon, Socrate essaie en effet de définir le courage avec Lachès. Pour y arriver, il viendra réfuter les idées proposées par son élève, avec une touche d’ironie, afin que celui-ci constate son ignorance. Pour Socrate en effet, un homme qui reconnaît son ignorance est plus savant que celui qui prétend tout savoir puisque l’ignorance nous pousse à nous questionner et à voir plus loin.. C’est après avoir pris conscience de son ignorance que Lachès tentera avec l’aide de Socrate de trouver ce qu’il y a de commun dans tous les propos définissant le courage. Cette technique se nomme maïeutique, et signifie «