Rappel du sujet :
« En fonction de votre lecture de Soigne ta chute de Flora Balzano, pensez-vous que l’adaptation du personnage venu d’ailleurs soit difficile? »

1. L’accent de la narratrice
1.1 Regret d’emploi
- Considérant que « […] [son] audition, c’était la meilleure, [elle] [a] bouleversé tout le monde et le producteur, mais [elle] [a] pas été choisie. Tu comprends, l’infirmière qui aurait [son] p’tit accent français, ça s’peut pas. » (STC, 32)
- Son n’accent n’est pas accepté par les québécois et n’est pas bien vue donc « […] j’peux t’proposer quelque chose d’autre par exemple, le rôle muet d’la mère du p’tit malade. » (STC, 32)

1.2 Rejet d’ami
- Cette jeune fille « analysé[e], interprété[e], jugé[e] […] avai[t] une copine convaincue et militante, [elle] [l’a] perdue, à cause d’une petite phrase de rien du tout, rien qu’une. » (STC, 31)
- Les gens sont repoussés par la façon dont cette demoiselle exprime ses : « c’est drôle, enfin, c’est pas drôle, c’est naturel, mais [elle] [a] surtout envie de faire l’amour quand [elle] ovule. » (STC, 31)

1.3 Émigrante au Québec
- Elle a un accent distinct des individus dans la société québécoise : « [Elle] [est] née d’un père moitié italien moitié espagnol et d’une mère moitié polonaise moitié corse, en Algérie. » (STC, 33)
- Vu qu’elle est émigrante, les gens ne la considèrent pas québécoise, ils la voient comme la « […] p’tite Française. » (STC, 33)

2. Perte d’identité
2.1 Elle se perçoit néo-québécoise
- Déjà que les gens ne la perçois pas québécoise: « [Elle] [a] de la peine parce qu’ [elle] ne serai jamais québécoise. Voilà. On ne devient pas québécoise. On ne devient rien. Jamais. » (STC, 31)
- Elle ne sera jamais certaine de qui elle est car au Québec, elle n’est pas considérée québécoise mais « quand [elle] [va] en France, aloreu vous aloreu, vous venez du Québèque vous, hé? » (STC, 33)

2.2 Elle est très émotionnelle
- Cette jeune demoiselle est troublée. Elle est « [o]uverte sur