Sommes nous prisonnier des mots ?
Sommes-nous prisonnier des mots ?
Les mots sont des sons qui présentent un sens, ainsi l’homme s’exprime à travers eux en les utilisant de façon libre et réfléchi, seulement parfois ils ne suffisent pas. D’une part, l’homme est prisonnier des mots depuis sa naissance car on lui impose une langue – système organisé de mots propre à chaque société – particulière. Aussi, les mots reflètent mal la réalité, selon Bergson ; ils ne sont pas assez forts ou ils simplifient les sentiments comme la tristesse, où chaque situation est différente. Mais d’autre part, l’homme reste libre d’utiliser la quantité indénombrable de mots et de choisir comment il veut s’exprimer. Ainsi, l’homme peut apprendre d’autre langue, ce qui lui permettra d’obtenir un esprit et une raison plus développé.
Selon Bergson, les mots sont une étiquette que l’on accorde à un objet, un sentiment ou bien une personne. Seulement, les mots sont utilisés quotidiennement, ils deviennent alors un besoin pour réussir à exprimer nos pensées. Mais reflètent-ils bien la réalité ? Les mots simplifient les sentiments, puisque chaque sensation est différente, comme par exemple la culpabilité, qui ne sera pas la même selon l’individu ou la situation.
Aussi, l’homme possède la faculté de penser ; il est donc capable depuis sa naissance de s’exprimer et de se faire comprendre par autrui. Malheureusement, l’homme reste prisonnier de sa langue maternelle, celle qu’on lui a apprise sans qu’il n’ait le choix. Il ne peut alors décider, puisqu’il subit l’apprentissage de cette langue.
Enfin, l’homme peut être prisonnier par les préjugés, les stéréotypes qu’on lui accorde. Cette violence morale est l’utilisation de mots sans réelle réflexion. Les mots sont alors comme des armes, qui ne servent qu’à blesser, comme les insultes.
Malgré, l’impuissance des mots face aux sentiments et l’obligation d’utiliser sa langue maternelle, l’homme est libre de choisir ses mots pour s’exprimer et