Les tueurs en séries, les pédophiles ou les «simples» assassins agissent sous l’action de forces, de pulsions dirait Freud, qui les amènent à assouvir leur désir les plus vils en réalisant un acte irréparable et impardonnable. Cette situation nous entraîne à nous poser la question de savoir si nous sommes responsables de nos désirs, même ceux les plus sombres de notre psychisme. Chacun s’accorderait à dire que nous sommes bel et bien responsables de l’ensemble de nos désirs, du désir d’amour au désir de vengeance par exemple. Mais est-ce vraiment aussi simple que ça ? N’y a-t-il pas quelque chose qui nous échappe, nous dépasse et pourtant qui nous gouverne ? D ‘un part nous verrons en quoi nous sommes responsable de nos désirs, sentiments, envies. Par ailleurs en quoi ce n’est pas forcément le cas et enfin le rôle que peut jouer autrui dans le désir en général.

Nous sommes responsables de nos désirs, sentiments et de nos choix. Tout d’abord cela nous permet de nous distinguer des animaux qui sont régis par l’instinct de survie pour subvenir à leur besoin, pour réaliser leur désir. Ils ne sont pas responsables, c’est plus fort qu’eux ; ils n’ont pas conscience de leur acte. A contrario, nous humains, sommes censés être des êtres libres, conscient et autonomes ! Nous sommes responsables de ce que nous désirons et nous avons le choix de faire ou de ne pas faire ce à quoi nous sommes poussés. Cette vision s’oppose donc au fatalisme, quand quelque chose est fatal on n’a pas le choix, or qu’ici on est libre donc tenu pour responsable. Puisqu’on est responsable, on peut faire nos propre choix en fonction de nos propres centres d’intérêts, de nos préférences, de nos affinités.
Nous sommes dotés d’une conscience, c'est-à-dire ce que nous avons à l’esprit à un moment donné. Cette dernière me permet de contrôler mes envies et notamment grâce au surmoi qui est la police intérieure de chacun, qui est acquise au cours de notre existence, elle n’est pas innée. Grâce à