Sommes-nous tous egaux devant la mort ?
INTRODUCTION:
Comme disait Sénèque, philosophe grec, «On creuse notre tombe, avec nos dents», cette citation philosophique à une approche sociologique à savoir que si les individus sont égaux devant la mort, ils devraient être tous égaux dans leurs conditions de vies.
Par définition, la mort fait partie de la vie, et elle devrait être la même pour tout le monde. Mais nous allons voir ensemble que ce n’est pas toujours le cas.
Pour comprendre cela, il est intéressant de savoir pourquoi la mort présente-elle des inégalités? Et, quels en sont les aspects?
I-LES CIRCONSTANCES EXPLICATIVES DE LA MORTALITÉ
Les variations de l’espérance de vie
Trois caractéristiques reviennent souvent dans les documents:
La situation géographique (pays développés, pays sous développés, pays en voie de développement)
Le sexe (hommes et femmes)
La catégorie Socio Professionnelle
On constate des écarts dans l’espérance de vie entre certains pays.
Comme nous pouvons le voir d’après le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), dans le tableau 1, intitulé «Espérance de vie à la naissance dans quelques pays en 2004» concernant le rapport mondial sur le développement humain, l’espérance de vie à la naissance n’est pas la même partout. En Allemagne fédérale, l’espérance de vie à la naissance est de 78,9 années, et au Royaume-Uni, elle est de 78,5 années alors qu’au Sierra Leone et en Angola, l’espérance vie à la naissance est de 41 années.
Par ailleurs, Comme nous pouvons le voir dans le texte 1, intitulé «Vivre plus vieux au Bangladesh qu’a Harlem» dans les pays pauvres l’espérance de vie est plus faible. Ce qui est due à la déficience du système sanitaire, au manque d’eau potable et la famine. Cela est du à des conditions de vie difficile, notamment l’accès à la médecine est moins présente que les pays développés. Ce qui explique une faible espérance de vie (voir premier paragraphe).
Dans les pays développés,