Sonnet de du bellay
Ce sonnet montre au lecteur un spectacle riche en couleurs, et en luminosités qui a pour but de définir le mot « beauté » et vise à nous montrer l'avis propre de Du Bellay.
L'auteur adopte une stratégie particulière pour décrire sa propre conception de la beauté, il va même jusqu'à parler du divin. Quelle est cette stratégie ?
Ainsi, dans un premier temps, nous étudierons les deux formes de beautés volontairements présentes, et les différentes façons que l'auteur a utilisé pour les mettres en valeur, puis dans un second temps, nous verrons ce qui rend le texte si « divin ».
En premier lieu, la première chose qu'on remarque c'est la beauté dites physiques décrite dans le texte.
En effet, le texte est écrit de façon à ce que ce soit comme si l'on était en face de la personne, on utilise nos 5 sens pour prendre conscience de la personne en face, par exemple, pour la vue, Du Bellay décrit la beauté, en partant d'en haut avec « ces beaux cheveux dorés » ligne 1, puis, descends encore et encore, « ce beau front » ligne 2, « les deux archets » ligne 3 ; « ces beaux yeux » ligne 4 etc.. Bien entendu, la vue étant le principal sens pour juger, c'est le sens le plus utilisé, avec nottament des remarques que seuls la vue peut nous permettre d'avoir, comme par exemple « ce teint emprunté de l'Aurore » ligne 7. Le deuxième sens présent dans le texte, est l'odorat, dit implicitement, par l'utilisation de fleurs ( «[...]ces lis, ni ces roses » ligne 9). Il parle de « lèvre », ligne 6, lèvre, qui rappelle la langue ,et donc le goût. Le « teint », ligne 7, qui est emprunté à l'Aurore, nous donne envie de le caresser, ce qui revient au toucher. Le dernier des sens est l'ouïe, qui est présente discrètement par les « [...]deux rangs de perles », puisque