spanghero
Durant les années 2000, l'entreprise se diversifie dans la transformation des viandes et la production de plats cuisinés haut de gamme. À la fin de la décennie, le groupe Spanghero est fragilisé par la crise de l'agroalimentaire et traverse des difficultés financières. La famille contrôle alors 50,4 % des parts, le reste étant détenu par la coopérative agricole Arterris (33 %) et par Arcadie Sud-Ouest (16,4 %), une filiale de la coopérative basque Lur Berri. En avril 2009, après un an de négociations, le groupe est racheté pour un euro symbolique par Lur Berri. La coopérative, qui injecte 5,4 millions d'euros, devient actionnaire majoritaire avec 90 % des parts de l'entreprise. À l'issue de l'accord, le directeur général Jean-Marc Spanghero conserve son poste. Barthélémy Aguerre, vice-président d'Arcadie Sud-Ouest, prend la direction du conseil d'administration. « Spanghero SA » est rebaptisée « À la table de Spanghero » en 20111. En juin de la même année, la société rappelle préventivement douze tonnes de steaks hachés suspectés de contamination à la bactérie E.Coli. L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) effectue des analyses qui concluent à l'absence de bactéries pathogènes.
En 2012, Spanghero compte 360 salariés et son chiffre d'affaires s'établit à 65 millions d'euros.
La société Spanghero est impliquée dans l'affaire du « Horsegate » qui éclate en janvier 2013. Elle est accusée d'avoir frauduleusement vendu à l’usine Tavola de Capellen, filiale de Comigel qui fournit Findus, du minerai de viande de bœuf en réalité composé de viande de cheval.
La société aurait acheté 42 tonnes de viande de cheval au début du mois de janvier, la viande d'origine roumaine selon les