Spontanéité

417 mots 2 pages
La notion de spontanéité vient du latin sponte sua, qui signifie « de son propre mouvement ».

Ainsi, la spontanéité est ce qu'on fait librement, sans être contraint ni influencé par autrui. C'est une action ou une idée non calculée donc irréfléchie, se produisant d'elle-même au premier mouvement. Donc, il y a absence de volonté et de réflexion.
Par conséquent, la spontanéité est un caractère de l'homme par ses réflexes, ses habitudes ou son instinct. Mais, c'est aussi une qualité par son naturel et sa sincérité.
Par exemple, tous les enfants sont des êtres spontanés, c'est pourquoi on dit que la vérité sort de leur bouche. En effet, même s'ils se trompent ils ont le mérite d'être innocemment francs et authentiques. Toutefois, avec le temps les hommes perdent leur spontanéité qui est plutôt considérée comme une qualité mais qui peut vite devenir un défaut voire un handicap. Car, la trop grande franchise ou la vérité n'est pas toujours bonne à dire car elle peut être blessante. Et, les normes de la société ont tendance à valoriser la tempérance plutôt que l'honnêteté.

Ainsi, une pensée spontanée s'oppose à une pensée ordonnée.

Car, penser par ordre c'est se contraire donc c'est l'impossibilité de penser librement. Descartes s'est alors demandé d'où viennent toutes les idées qui nous passent spontanément par la tête puisque notre esprit n'est plus vierge, car nous avons des habitudes mentales sédimentées. Ainsi, pour lui, l'origine de ces idées sont notre enfance car « nous avons été enfant avant d'être homme ».
C'est pourquoi, d'après lui la pensée spontanée est en fait entièrement composée de préventions, c'est à dire de préjugés car nous sommes influencés tout au long de notre existence par des idées reçues et des opinions qui nous entourent, que l'on y adhère ou pas. Descartes critique l'abus de spontanéité car il affirme qu'il faut toujours comprendre une idée en fonction de ce que l'on a édjà compris. Il faut donc se méfier de nos pensées immédiates

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