Du passé géologique à l’évolution future de la planète

Après avoir évalué en pourcentage le retrait des glaciers au sommet du Kibo depuis 1910, vous montrerez que leur recul ne peut pas être attribué au réchauffement global et proposerez une hypothèse explicative.
Le document 1 nous présente d’abord l’expansion des glaciers au sommet du mont Kibo en 1912 et 2003. On remarque que les glaciers sont beaucoup moins étendus en 2003 qu’ils ne l’étaient en 1912, et recouvrent une surface bien moins importante. En effet leur altitude allait de 4400m à 5800m en 1912, et on ne les trouve plus qu’entre 4800m et 5800m en 2003. De plus on observe qu’ils sont largement plus étendus sur la face Sud et la face Ouest.
Le graphique présentant l’évolution de la surface totale des glaciers du Kibo en km² nous montre que la diminution de la surface des glaciers est linéaire depuis 1910. Elle est passée de 12,5 km2 en 1910 à environ 1,5 km2 en 2005, soit une diminution de 88% en l’espace de 93 ans.
Calcul du pourcentage : indice de base 100 en 1910 : p = (1,5*100)/12,5 = 12%, soit une perte de 100-12 = 88% de la surface totale des glaciers entre 1910 et 2005.
On constate donc d’après ce document un recul évident des glaciers du Mont Kibo, qui disparaissent progressivement depuis 1910. On pourrait supposer qu’une variation des températures est responsable de ce recul. De plus, on peut supposer que l’emplacement du mont, dans l’hémisphère Sud, explique la répartition des glaciers davantage sur la face Sud-Ouest que sur la face Nord : La face Sud est plus éloignée de l’équateur et est donc la moins exposée aux rayons du soleil et ainsi la plus froide.

Le document 2 est un graphique présentant l’évolution des températures au sommet du Kibo entre 1958 et aujourd’hui. On observe sur ce graphique que les températures moyennes mensuelles ont beaucoup fluctué entre 1958 et 2003, variant entre -7 et -4,2°C. En revanche, les températures moyennes annuelles ont peu changé au cours de