Corneille était un auteur épicurien du XVI° siècle, Stances à marquise est un de ses poème écrit en 1658 qui évoque bien cette notion de Carpe Diem. Il l’écrit à 52 ans à une femme de 26 ans pour l’inviter à la courtoisie et lui présenter le pouvoir du poète et des poèmes. Nous allons ainsi étudier, dans un premier temps comment Corneille évoque la fuite du temps, puis l’immortalité du poète et de ses poèmes, et pour finir comment il invite la Marquise par le chantage. Le thème de la fuite du temps est d’abord aborder dans la première strophe, Corneille semble se rendre compte que l’action néfaste du temps sur le physique a pu repousser la Marquise : « si mon visage », « vieux ». Il s’empresse tout de même d’affaiblir cette action en employant « peu », « quelques ». Il suggère aussi que la marquise est égale à lui face aux ravages du temps : « vous ne vaudrez guerre mieux », le temps est donc immuable. Ce thème est repris de façon plus général dans la deuxième strophe : « aux plus belle choses », cela prouve bien que le temps ne laisse personne. Le présent de vérité général, « se plait » renforce cette idée d’éternité. L’épreuve du temps est quelque chose de dure à supporté, d’où « affront ». Cette perpétuité laisse entendre que la beauté est éphémère, le temps s’est déjà emparer de celle de Corneille : « il a ridé mon front ». Celle de la Marquise est toujours présente mais elle est associer à des « roses » qui vont « faner », le caractère des fleurs étant très provisoire. La dégradation physique n’est qu’une question de temps, ceci est indiqué par l’alternance du futur « saura » et du passé « a ridé ». Dans la troisième strophe on retrouve une fois encore cette idée, mais d’une façon universalisé « cours des planètes ». La sentence du temps est très rythmée : « règle nos jours et nos nuits ». La supériorité de Corneille est d’abord évoquée dans la quatrième strophe en raison de son statut de poète. Il prétend avoir des « charmes » qui, ici, désignent