Suis-je un écrivain arabe ?
Il se confie au lecteur par rapport à son ressenti, ce qui prouve que peu importe à quel point il ne maîtrise pas cette langue, cela montre qu’elle fait quand même partie de ses appartenances et donc de son identité. On peut voir qu’il ressent un sentiment de culpabilité vis-à-vis de l’arabe vu qu’il ne la maîtrise pas comme le français, « je ne me sens pas capable de donner tout ce que j’ai en moi en arabe ». Il dit également que peu importe le pays natal de l’écrivain, si la traduction d’un livre se fait dans une langue, alors l’œuvre sera considérée dans cette langue, on peut donc voir le côté universel et son appartenance à la langue. Tahar Ben Jelloun se sent autant arabe que français même si sa maîtrise des deux langues n’est pas la même car elles font partie de ses appartenances qui elles, constituent son identité propre à …afficher plus de contenu…
Ici, il suggère qu’il existerait un lien étroit entre l’identité d’un individu et ce qu’il crée. La création d’un écrivain finirait donc par devenir une partie intégrante, une extension de lui-même. En outre, nous remarquons qu’une sorte d’échange se produit entre l’auteur et lui-même. En effet, la présence