Sujet 39
Dans un souci de constante adaptation à l’environnement et de recherche de compétitivité, le chef d’entreprise est amené à faire des choix dans la conduite de son activité. Chaque modification opérée dans l’activité de l’entreprise, va se traduire dans les documents comptables qu’elle produit. Le compte de résultat retrace sur une période donnée (souvent 12 mois) les charges et les produits réalisés par l’entreprise. Il permet de mesurer les performances de l’entreprise en termes d’activité et de rentabilité. Il totalise tous les flux découlant de l’exploitation (achats, vente, frais de toute nature, variation de stocks etc ..) et enregistre également tous les produits et charges à caractère exceptionnel, ne relevant pas de l’activité habituelle, mais qu’il est nécessaire de prendre en compte afin d’aboutir au résultat final, bénéfice ou perte, avec la plus grande exactitude possible.
Le bilan représente quant à lui la situation patrimoniale de l’entreprise à une date donnée (ex 31/12). S’il se présente sous forme d’un tableau très précisément construit, en fonction de règles comptables et fiscales rigoureuses, on le présente souvent en « grandes masses » pour davantage de pertinence. Cette représentation économique du bilan met en exergue trois fonctions :
La fonction structure : qui couvre les besoins structurels d’investissements (actifs immobilisé) et les ressources structurelles
La fonction « exploitation » qui couvre les besoins courants nés de l’activité (actif d’exploitation et les ressources nées de l’exploitation (dettes)
La fonction trésorerie qui couvre les liquidités, VMP + concours bancaires CT, fonction résultante des deux précédentes.
On peut se demander en quoi les modifications dans l’activité de l’entreprise peuvent avoir un impact sur les grandes masses du bilan ?
Pour répondre à cette question que doit se