Sujet : "est-on le mieux placé pour se connaître soi-même ?
- Sujet : « Est-on le mieux placé pour se connaître soi-même ? »
- « Est-on le mieux placé pour se connaître soi-même ? ». Ici « Est-on » fait allusion à l’être humain ou du moins ce qu’il en est. Or le fait d’être suffit-il à une bonne connaissance de soi ? Il existe en chacun de nous une combinaison allénique qui nous assure la spécificité de notre être, de notre « Moi ». Par ailleurs, « Est-on » représente l’être conscient de lui-même et des autres, soit l’être conscient d'exister. Cette conscience enveloppe une connaissance et un travail de réflexion : on est donc dans la capacité de prendre conscience de nos préjugés, ou des limites de notre caractère ou des a priori de notre base sociale et de la société qui en découle. Par la même occasion, il se peut alors que cette conscience m'attribue d’aussitôt un privilège : celui de me connaître mieux que personne quelque soit mon degré de connaissance sur le monde. Cependant de nombreuses expertises ont su nous éclairer et nous affirmer la preuve que la simple existence de notre être ne nous suffisait pas à nous connaître entièrement. En effet, se « connaître soi-même » est loin d'être évident car un nombre illimité de choses nous envahissent et contrôle nos manières de pensées et d’agir comme par exemple l’inconscient. De même que l’existence d'autrui apparaît être une condition de possibilité à la connaissance de soi. Dans un tel contexte, est-il légitime de prétendre me connaître, alors que certains mécanismes au contraire, fond de moi un être étranger à moi-même ? Afin d’élucider cette interrogation, nous allons nous intéresser au rôle de la conscience dans la connaissance de soi, puis nous verrons ensuite qu’il est impossible pour l’homme d’avoir une connaissance complète sur lui-même, et enfin nous conclurons sur la nécessité d'autrui dans la connaissance de soi.
- Etymologiquement, le mot français conscience vient du latin conscientia qui est construit de cum qui