Acte II, scène 3

Jean, Patrick, dans un commissariat.

Jean : Je vous ai déjà dit que j’étais innocent, c’est une conspiration, je n’ai rien à voir avec ce meurtre, je veux voir mon avocat !

Patrick : Vous n’êtes pas ici pour un meurtre, mais pour tentative de vol d’un véhicule en état d’ivresse !

Jean : Oh je ne crois pas que...

Patrick : Bon écoutez monsieur, cela fait une heure que vous êtes ici et je ne connais toujours pas votre nom !

Jean : Bon si vous insistez.

Patrick : Très bien. Alors donnez moi votre nom, âge et adresse s’il vous plait.

Jean : Jean Martin, quarante deux ans, et j’habite au 3 allée de la Vallée à Paris.

Patrick : Attendez c’est une blague ? Vous êtes bien Jean Martin ? Vous étiez au lycée Léonard De Vinci dans le treizième ?

Jean : Euh oui c’est bien moi pourquoi ?

Patrick : Tu ne te souviens pas de moi ? C’est moi Patrick Neboux !

Jean : Si si bien sur que je me souviens de toi, nous étions inséparables.

Patrick : Oui c’est bien moi. Bah ça alors. Tu étais toujours le premier de la classe.

Jean : Et toi tu faisais en permanence des bêtises et tu avais toujours des ennuis avec la police. Jamais je n’aurai deviné que tu deviennes…policier.

Patrick : Et moi donc ! Et toi alors qu’est-ce que tu es devenu? Comme ça se fait que tu retrouves dans cet état ?

Jean : Et bien après que l’on ce soit quittés au lycée, je suis allé à la fac, ou j’ai fait de bonnes études. Deux ans plus tard j’ai rencontré ma femme et nous nous sommes mariés. Nous avons eu deux enfants, des jumelles. Mais Il y a six mois, ma femme m’a quitté pour aller avec un flic en emmenant tout avec elle, la maison, la voiture et l’amour de mes filles.

Patrick, à part : ma copine vient de divorcer, et elle a deux jumelles. Patrick : Et comment s’appelait ta femme ?

Jean : Babette Donatello

Patrick, à part : Ma copine porte le même nom, c’est moi qui lui ai piqué sa femme.

Patrick : Je suis navré… Et euh t’es-tu