Sujet d'invention
Rien ne présageait la fin; son côté imprévisible la rend intéressante au niveau des non-dits et de l'oubli.
Je regrette toutefois que le sujet de la disparition ne soit pas traité avec plus de profondeur.
Je suis vraiment sceptique sur cette fin, je n'aime pas ce goût d'inachevé. Un livre sombre, mais profondément humain.
des lettres qu’on ouvre en tremblant,
D’autres où on comprend qu’on aurait aimé ne pas comprendre. je voulais vous dire : on a tous perdu quelqu’un d’irremplaçable, pas vrai ? Voilà, c’est pour ça, ce livre. Pour tous ces instants où on s’est persuadé que.
je l’ai trouvé si affreusement bien fait ! Poignant, sensible, touchant, blessant, marrant… saisissant ? Presque… mais vive se, plonge dans une réalité crue, des additions de courses aux égarements sentimentaux.
Le livre fermé, sa silhouette frêle et lumineuse bouleverse encore.
Si toute oeuvre vraie répond à une nécessité, celle de ce joli premier roman apparaît manifeste : traduire la douleur des coeurs simples, dire ce que fut leur écrasement.
Olivier Adam éclaire déjà en diagonale ses personnages désemparés, fuyants, absents, les dessinant en ombres chinoises comme il nous a habitué ensuite à le faire, d’une lumière floue, parfois crue et précise, souvent gracieuse et vive. Je vais bien, ne t’en fais pas est une histoire simple, inexorable, un beau roman. (...) On ferme le livre bouleversé.
Sarah Ghandour