Mon Avis
Ce livre m’a enthousiasmé, l’auteur réussit ici à nous plonger complètement dans son histoire. En effet, dans ce roman écrit à la première personne, on se glisse très facilement dans la peau de l'héroïne (dont par ailleurs on ne connaitra jamais le prénom...), et on se laisse emporter par ses tourments et ses inquiétudes. On se promène à sa place dans le parc de Manderley avec son chien, on marche dans les vastes couloirs de la villa, on frémit avec le protagoniste à la simple évocation de Mme Danvers, l’angoissante gouvernante... De plus, la pression va crescendo au fur et à mesure de la lecture : l'histoire qui semble commencer d'abord comme un banal roman d'amour à l'eau de rose finit par se révéler comme étant une intrigue policière palpitante.
Résumé
Une jeune femme travaille pour Mme Van Hopper, vivant dans un hôtel de Monte Carlo. Elle y rencontre Maxim De Winter, veuf depuis peu. Les deux tombent alors immédiatement amoureux. Quand vient le temps pour Mme Van Hopper de quitter Monte-Carlo, Maxim lui propose de l'épouser et de vivre avec lui dans sa sublime demeure, Manderley. Elle accepte. À leur arrivée, ils sont accueillis par l’ensemble du personnel et Mme Danvers. Celle-ci la compare constamment à Rebecca, la précédente épouse de Maxim, morte noyée quelque temps auparavant. Alors, les choses commencent à se gâter, car le mari, pris par ses obligations, semble s'éloigner de son épouse. Par ailleurs, la première Madame de Winter, Rebecca, bien que morte depuis plus d'un an, reste omniprésente dans la vaste demeure... La jeune mariée s'inquiète : son mari l'aime-t-il vraiment ? Ou aime-t-il encore l'ombre de la morte ? Plus tard, des plongeurs retrouvent le corps de Rebecca coincé à l’intérieur de l’épave de son bateau sur lequel elle se trouvait le jour de sa mort. Maxim devient immédiatement un suspect, et il s'avère coupable du drame. Cependant, il parvient à se faire innocenter de ce meurtre. Le livre se termine sur la note aigre de la