Sur arkhe (genesis, kinesis, physis)
La Recherche d’un principe ou de plusieurs, nous mène à une ère où les mythes se sont terminés. Il s’agit de se préoccuper de fixer, stabiliser la science, et de faire d'elle un système pénétrable au lieu d’un enchaînement circulaire clos à la rationalité humaine. La rationalité une fois mentionnée, nous ne pouvons pas éviter le Logos, qui signifie la parole, le discours ou la langue en la langue grecque, et qui désigne également la rationalité et la mesure. C’est évident que nous sommes face à une époque assez développée dans tous les domaines des sciences humaines et des sciences naturelles en utilisant leurs propres instruments, également leur langue propre à ses nouveautés. Pour but d’encadrer le sujet, nous essaierons d’expliquer le principe [arkhè] en décrivant les autres sujets comme la nature [phûsis], la genèse [genesis], le mouvement [kinesis]. Nous traiterons aussi l’âme [psyché] qui est très important chez Aristote, en définissant les mouvements mécaniques des vivants.
La plus importante recherche en philosophie grecque, c'est le premier élément [stoikheion] ou les éléments dont dérivent toutes les autres choses et lié à cela, c'est de savoir dans quel processus les deuxièmes sont sorties. Le mot arkhè est utilisé dans son sens technique pour la première fois par Anaximandre. La principale composante des choses sont les substances naturelles comme l’eau ou l’air, mais avec la définition d’Anaximandre de l’apeiron, on a ouvert une nouvelle porte à qui n’est pas absolument sensible, et qui fait une sorte d’abstraction. Pour Anaximandre, l’apeiron qui signifie illimité, indéfini et indéterminé, qui est le principe et l’élément de tout ce qui existe.