Sur le début de la méditation iii descartes
1997
Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit.
Érudit est …afficher plus de contenu…
Descartes ici les analyse pour n'en retenir comme ré sidu clair et distinct, et donc certain, que la présence à son esprit des seules idées ou pensées de ces choses. Nous voici ramenés à la simple affirmation de la pensée et de ses modalités, c'est-à-dire au cogito. L'objection, qui était faible, est dissipée, mais nous n'avons guère progressé. Ce passage, en somme, illustre la remarque qui, dans le Discours de la méthode, suit l'énoncé de la règle : « Il y a seulement quelque diffi culté à bien remarquer celles [les choses] que nous concevons distinctement ». Il faut en effet bien discerner les cas où la règle peut s'appliquer. Cela est certes important, mais ne constitue pas une objection à la validité de la …afficher plus de contenu…
Descartes en effet ne se fixe pas sur ce dernier couple ; et si nous avions un doute sur l'équivalence des expressions, il serait levé par la présence dans cette phrase du verbe intueri et de l'adverbe perspicue, qui nous confirment que ces connaissances sont objet de Vintuitus mentis défini dans les Regulae ad directionem ingenii, où elles sont données comme modèles de distinction et de certitude. Descar tes rappelle la certitude qui leur était reconnue. Voici des choses que j'ai admises comme très certaines et très manifestes ; et n'étaient-elles pas, à la différence de cel les qui viennent d'être évoquées (la Terre, le Ciel), claires et distinctes ? « Ne les concevais-je pas au moins assez clairement pour assurer qu'elles étaient vraies ?