Descartes sartre
les préjugés de l'enfance[modifier]
Cette première méditation est ce qu'on a appelé la table rase. Il s'agit de rejeter tout ce qui est douteux. Descartes commence à remarquer que beaucoup de ses certitudes lui viennent de l'enfance. Or l'enfance est un âge où la raison est mal formée. Descartes veut une connaissance certaine, et non des idées vagues et des préjugés.
les arguments en faveur du doute[modifier]
Il en vient à rejeter toute chose conformément à trois arguments : • arguments des sens trompeurs : mes sens me trompent parfois. Nous ne pouvons donc jamais être sûrs du moment où ils nous trompent et du moment où ils sont fiables. • argument du rêve : lorsque je rêve, les choses me paraissent aussi réelles que lorsque je suis éveillé. Il se peut donc que quelque chose qui me paraisse réel soit en fait une illusion. • argument du Dieu trompeur : il n'est pas inconcevable que mes certitudes les plus établies soient en fait un mauvais tour joué par un être tout puissant qui aurait décidé de me tromper.
ordre de la vie et ordre de la connaissance[modifier]
Dans cette méditation, il fait également la distinction entre l'ordre de la vie et l'ordre de la connaissance. S'il s'agit de douter de tout, il ne s'agit pas de ne plus vivre. Tout ce qui est rejeté l'est dans le domaine de la connaissance. Descartes veut établir la certitude des connaissances, et non inscrire le doute dans son mode de vie.
Méditation Seconde : De la nature de l'esprit humain, et qu'il est plus aisé à connaître que le corps[modifier]
la certitude de mon existence[modifier]
Cette méditation a pour but de trouver une première certitude qui nous permettrait de sortir du doute. Je peux me tromper sur toutes les choses auxquelles je pense. Je peux dormir en croyant être éveillé, je peux être trompé par un malin génie... Mais dans chacune de ces possibilités, il y a bien une chose