Svt drosophile
– les individus de F2 présentent 2 phénotypes différents : génération hétérogène.
Un seul gène en jeu dans ce croisement : on parle de monohybridisme.
Pour interpréter ces croisements, il faut étudier comment se fait la transmission des allèles correspondant au caractère étudié au cours de la reproduction sexuée.
L’allèle codant pour la couleur grise est dominant sur l’allèle codant pour la couleur noir. Soient e+, l’allèle dominant et e, l’allèle récessif.
Les parents sont de lignées pures : ils possèdent pour le caractère étudié 2 allèles identiques.
Drosophile grise : 2 allèles codant pour la couleur grise
Représentation chromosomique Drosophile noir : 2 allèles codant pour la couleur noir
Représentation chromosomique
L'événement essentiel sur le plan chromosomique est la méiose : il y a disjonction des chromosomes homologues, ce qui a pour conséquence une disjonction des allèles. Les gamètes issus de la méiose, ne comportant qu'un des chromosomes homologues d'une paire, ne contiennent qu'un allèle du couple.
Gamètes de la drosophile grise
Gamètes de la drosophile noir
La fécondation, rencontre des gamètes mâle et femelle, réunit les chromosomes d'origine paternelle et d'origine maternelle, d'où reconstitution dans la cellule-oeuf des paires de chromosomes homologues et donc des couples d'allèles. Les cellules diploïdes des hybrides de F1 contiennent donc une paire de chromosomes homologues, l'un portant l'allèle « gris » et l'autre portant l'allèle « noir ».
Gamètes des parents (n) :
Fécondation
Formation des gamètes des individus de F1
Il y a disjonction des chromosomes homologues à la méiose et donc disjonction des allèles. Chaque gamète de F1 ne contient donc que l'allèle e+ ou l'allèle e.