Syndicalisme et économie sociale
Séminaire du collège syndical dans le cadre du projet de coopération franco-québécois en économie sociale et solidaire
Montréal, 7 février 2001
FICHES QUÉBÉCOISES
Recherche et rédaction: François Aubry François Lamarche
2
Les Centres de la petite enfance
Champ d'intervention
À partir des années 1970, la mise en place graduelle au Québec de services de garde universels, accessibles financièrement et dispensés à l'intérieur d'un réseau d'organismes à but non lucratif autonomes contrôlés par les parents.
Contexte général
La fin de la décennie 1990 représente une période de progrès majeurs pour l’organisation des services de garde à la petite enfance au Québec. C’est dans le cadre de sa nouvelle politique familiale — rendue publique lors du Sommet sur l’économie et l’emploi de 1996 — que le gouvernement du Québec a annoncé diverses mesures qui, à terme, assureront aux familles québécoises l’accès universel et à faible coût de services de garde de qualité. Ces mesures prévoient : § Le développement accéléré des places à contribution réduite ( 5 $ par jour ) en services de garde ; § La multiplication par deux du nombre de places d’ici 2005-2006, soit 100 000 nouvelles places. Tous les genres de services de garde (garderies, garde en milieu familial, garderies scolaires) seront universellement disponibles contre une contribution des parents de 5 $ par jour par enfant ; § L'implantation accélérée de services éducatifs à mi-temps et de services de garde gratuits pour les enfants des milieux défavorisés. La mise en place de la nouvelle politique a aussi créé des conditions favorables au redressement significatif des conditions de travail de l’ensemble des employé-es des services de garde. Intervenue en 1999, cette entente sur les salaires et d’autres conditions de travail marque l’aboutissement d’une mobilisation syndicale qui avait débuté presque vingt ans auparavant, soit à l’époque où les premiers syndicats de