Synthèse
Principaux Indicateurs économiques 2010 2011 2012(e) 2013(p)
Croissance PIB (%) 1,8 0,9 0,2 0,6
Inflation (moyenne annuelle) 3,3 4,5 2,9 3,2
Solde budgétaire / PIB (%) -10,2 -8,2 -6,9 -5
Solde courant / PIB (%) -3,3 -1,9 -3 -3,8
Dette publique / PIB (%) 79,4 85 89,8 93,7 (e) Estimations (p) Prévisions
POINTS FORTS Flexibilité de la politique monétaire de la Bank of England Production d’hydrocarbures couvrant les trois-quarts des besoins énergétiques Engagement du gouvernement dans l’amélioration des finances publiques
POINTS FAIBLES Forte dépendance de l’économie aux services financiers Instabilité de la coalition gouvernementale autour de la question européenne Dette et déficits publics élevés Niveau record de l’endettement privé Fragilité du système bancaire Part croissante des jeunes dans le taux de chômage, source de tensions sociales appreciation du risque Fragile reprise en 2013
L’activité au premier trimestre 2013 (+0.3% t/t) a été soutenue par les dépenses des ménages mais aussi par la reconstitution des stocks. La reprise devrait demeurer modeste en 2013, la consommation des ménages et l’investissement ne progressant que mollement, l’investissement public apportant dans le meilleur des cas une contribution neutre et la balance commerciale une contribution négative. La reconstitution des stocks constitue une variante très volatile de la croissance et ne devrait contribuer que très marginalement à l’activité en 2013.
L’austérité pèse sur la consommation et l’investissement demeure grippé
Les effets de la politique d’austérité draconienne lancée en 2010 par la coalition gouvernementale gagnent en intensité en 2013 : 4,8 points de pourcentage de la consolidation budgétaire devront avoir été réalisés au terme de l’année fiscale 2013-2014 (sur les 9,2% du PIB prévus sur huit ans). Le taux de chômage devrait se stabiliser en-dessous de à 8% de la population