Synth Se De Textes M Thodo
Il s’agit de mettre en débat trois textes donc trois points de vue d’auteurs autour de quelques questions permettant de dégager les convergences, mais aussi et surtout les spécificités, voire les points de nette opposition entre les trois auteurs. C’est dire que la synthèse exige les qualités mises en oeuvre dans la contraction (concision, fidélité, clarté), mais qu’elle demande également plus, puisqu’il vous faut dominer trois textes et voir en quoi leurs points de vue peuvent se rencontrer autour d’un même enjeu, celui du débat, et cependant diverger, c’est-à-dire manifester sur l’enjeu des points de vue originaux .
I - Concision, fidélité, clarté, composition réellement synthétique. Qu’est-ce à dire ?
1 - La concision
Etre concis, c’est faire court, c’est être bref, aller à l’essentiel. Les épreuves de concours font reposer cette concision sur des critères objectifs parce que quantitatifs.
La durée de l’épreuve de synthèse varie de 3 à 4 heures. Selon la durée de l’épreuve, les textes proposés sont plus ou moins longs.
Quelle que soit la durée de l’épreuve, la synthèse doit être rédigée en 300 mots, avec une marge de + ou - 10%, soit une fourchette de 270 à 330 mots.
Cela suppose bien sûr des principes de quantification. Quels sont-ils ?
Le comptage des mots s’appuie sur une définition du “mot” établie dans une circulaire officielle (Bulletin officiel de l’Education nationale, n° 27-07/83) : « On entendra par mot l’unité typographique limitée par deux blancs, par deux signes typographiques, par un signe typographique et un blanc ou l’inverse. Les lettres euphoniques ne sont pas comptées comme des mots. » Ainsi : « l’» compte pour un mot et c’est-à-dire compte pour quatre.
Une lettre euphonique est une consonne qui réduit un hiatus entre deux mots, c’est-à-dire la rencontre de deux voyelles créant une difficulté de prononciations. En français il y a deux lettres euphoniques, « t » et « l » . Ainsi «