Le monde est complexe. C’est ce que l’homme a constaté durant ses expériences et ses recherches menées depuis longtemps et jusqu’à la fin du 20ème siècle. Avec cette prise de conscience, l’approche classique a démontré son incapacité d’expliquer cette complexité du monde. Une complexité qui existe depuis toujours, et que l’homme a cherché à décrypter par l’utilisation des méthodes émanant de plusieurs disciplines, comme la philosophie et la science positive qui a tenté de réduire la complexité à ses composants élémentaires.
Cette discipline va donner naissance par la suite à une autre. Il s’agit de l’approche systémique.
C’est une approche née au début des années 50, et elle est basée sur l’appréhension concrète d’un certain nombre de concepts tels que : le système, l’interaction, la finalité, la vision globale… etc.

La systématique est une nouvelle discipline regroupant les démarches théoriques (le savoir) et les démarches pratiques et méthodologiques (la pratique), relatives à l’étude d’une totalité complexe pour pouvoir être abordé de façon réductionniste et donc de détecter les éventuels problèmes liés à l’objet de l’étude et les résoudre (problèmes relationnels, problèmes structurels, problèmes de modélisation…).
Etant un savoir, la systémique tourne autour quatre concepts de base ; Système, globalité, interaction, et complexité. En addition d’une dizaine de notions complémentaires et orientées vers l’action ; L’information, la finalité, la rétroaction, l’ago-antagonisme, la causalité circulaire, la régulation, la structure et les niveaux d’organisation, la variété des configurations du système, L’ouverture/ fermeture d’un système, La boite noire/ boite blanche, et finalement La synchronie et diachronie.
La systématique est une manière de voir le monde sous forme de systèmes. Ces derniers peuvent être des systèmes simples, qui sont linéaires et simples. Ou, des systèmes compliqués, qui sont à la base un assemblage des systèmes simples liés entre eux,