Synthèse de document société de conso
« Pour deux articles achetés, le troisième est offert ». Cette annonce fait partie des nombreuses publicités dont nous sommes victimes quotidiennement pour nous pousser à la consommation.
En atteste notre corpus composé de quatre documents dont les auteurs s’interrogent sur la relation complexe qui lie le consommateur à la pratique et au besoin de la consommation.
Dans un article « Marques et banlieues, des liaisons dangereuses » de la revue « Les Échos » du 24 novembre 2005, la journaliste Sophie Peters s’intéresse au lien qu’entretiennent les jeunes de banlieues avec les marques et les effets que cela leurs procurent. Du même point de vue Nicolas Riou, dans « Dis-moi ce que tu consommes, je te dirai qui tu es », paru en octobre 2005 dans le journal « Libération », affirme que les grandes enseignes créent plus de produits et de spots publicitaires qui nous forcent à acheter afin de combler une certaine anxiété. Le sondage Louis-Harris pour le même journal et à la même période corrobore ces idées en démontrant en pourcentage « La perception globale de la société de consommation ». En outre Émile Zola dans son roman « Au bonheur des dames » paru en 1883 voit dans l'éclosion des grands magasins une mutation de la société, qui pousse la population à la consommation qui devient alors une obsession et un besoin.
Avant tout, nous aborderons le fait que la publicité est oppressante par son omniprésence, ainsi que par le fait qu’elle crée des sentiments de désir et à la fois de frustration. Ensuite, nous parlerons de la perception de la consommation et de ces fonctions.
Tout d’abord, nous pouvons observer que la publicité est partout et de ce fait engendre du désir et de la frustration.
D’après le sondage de Louis Harris sur la perception globale de la société des
consommateurs, 93% des Français jugent que la publicité est omniprésente dans notre société. En effet, Sophie Peters, dans « Marques et banlieues, des liaisons