Jusqu’au Moyen-Âge, les fidèles de la religion catholique étaient extrêmement soucieux de leur salut éternel. Ils voulaient être sûrs d’atteindre le paradis après leur mort et pour ce faire, ils faisaient plein de gestes comme parcourir de longue distance pour aller prier en Terre Sainte. Au fil du temps, les chrétiens ont subi des transformations en direction du progrès en passant par des réformes, des doctrines, des guerres ainsi que par la science.
À partir de la fin du XVe siècle, de grandes tensions d’inquiétudes s’élevèrent dans les différentes classes sociales. Une panique se créa parmi les fidèles chrétiens sur leur salut éternel : ils avaient peur de ne pas accéder au paradis. Les peurs ancestrales réapparaissent dans la méfiance du peuple et on se disputait les reliques religieuses. Les dirigeants de l’Église sont dans l’impossibilité de répondre aux âmes décadentes. Certains de ces bas dirigeants quittèrent l’ordre hiérarchique pour retourner à la cour. L’instabilité et la corruption se faisaient sentir dans l’air et s’alourdirent avec l’existence des indulgences. Celles-ci sont des remises de peine pour les pêchés que les fidèles auraient faites contre une somme d’argent allant directement à la basilique de Rome. C’est par la suite que certaines personnes vont agir pour dénoncer cette déchéance. Les humanistes vont alors se pencher sur le problème pour faire revenir la religion à sa pureté primitive en diffusant les écrits bibliques. 1
C’est ainsi que des doctrines protestantes vont commencer à apparaître. La première fut celle de Luther, où suite à ses 95 thèses, affirma que le salut était assuré que par la foi seulement. Pour aider au monde d’y croire, il traduira la bible en Allemand pour la rendre accessible à tout le monde. Ensuite, il y a eu la réforme de Calvin où que sa principale thèse fût la prédestination. C’est Dieu qui décide avant la naissance ce que nous allons devenir après la mort : l’enfer ou le paradis. Finalement, il y a eu Henri