Synthèse français - le football pour le meilleur et pour le pire
BTS CGO
SYNTHESE
« Le football, pour le meilleur et pour le pire »
« Les peuples sans sport sont des peuples tristes » selon une maxime byzantine ? Que peut-on avancer à propos des peuples qui vivent une réelle passion à travers le sport, et plus principalement, le football. Les spectateurs que met en avant Laurent MAUVIGNIER dans « Dans la foule » sont transportés dans une frayeur au moment de la bousculade qui se produit. Aussi, le descriptif des comportements de Paul YONNET dans son essai « Les phénomènes de groupe dans le sport sont plus pacifiques qu’on ne le pense », fait état d’un processus de pensée collective réduite. Malgré tout, l’article d’Emmanuel BARRANGUET « que reste t-il de la France Black-Blanc-Beur » développe cette notion de liesse propre au sport, que l’on ressent en regardant la photographie de Daniel GARCIA : « Les supporters français célèbrent la victoire de la France à la coupe du monde 98 ».
Les écrits divergent et l’on peut se demander quels comportements l’enthousiasme footballistique peut engendrer ?
A ce titre, nous pourrons déterminer le paroxysme des passions liées au foot, noter qu’il existe une forte ambivalence des comportements, pour enfin, décrire le phénomène de groupe dans ce contexte.
* Le paroxysme des passions s’inscrit dans deux approches : les risques entraînant de graves conséquences, et la folie, ultime état.
Le risque provient du fait que les phénomènes de foule sont peu contrôlables. Même si Paul Yonnet insiste sur le caractère discipliné des comportements, il parle dans retenue d’ « affrontements ». Emmanuel Barranguet le rejoint sur le fait que les phénomènes de foule n’engendrent pas forcément d’incidents, mais explique tout de même l’envahissement du terrain de foot lors du match amical France-Algérie le 6 octobre 2001. Ces débordements sont des risques qui peuvent provoquer des heurts, de « violentes bousculades » vécues dans « Dans la foule », car « il y a