Avec Anissa, nous avons choisi de nous mettre ensemble plutôt par affinité, puisque à ce moment nous n’avions encore aucune idée du thème de notre TPE. Nous avons peut-être pris un « risque » car nous n’étions alors pas certains de partager les mêmes intérêts au niveau des sujets scientifiques.
La première séance de travail, nous avons décidé d’établir une liste de sujets et d’interrogations. Nous souhaitions trouver une problématique intéressante et originale, un problème curieux et pourquoi pas délicat à aborder, soulevant des questions dont les réponses ne seraient pas forcément si simples. Après avoir établi la liste, nous avons procédé par élimination, et avec l’aide de Mde cercle notre professeur référent, nous nous sommes interresé plus particulièrement au « mirages ».Nous savions que nous aborderions un sujet complexe, non pas dans la compréhension des « mécanismes » biologiques, mais plutôt dans le problème de subjectivité qu’apporte ce genre de problématique. En effet, il s’agissait de se poser la question de la véracité de la perception de notre environnement par un organe particulier. Or, l’organe est justement une barrière inévitable entre la réalité objective et notre propre interprétation de cette réalité. Notons que le but de notre TPE n’était pas de comprendre les raisons de telles illusions d’optique (même si nous apportons dans notre travail quelques éléments de réponse concernant notamment les mirages), mais de déterminer avec quel recul nous devrions aborder notre perception visuelle du monde (toujours d’un point de vue scientifique).
Pour aborder ce problème, nous avons choisi de privilégier la pratique à la théorie. Ainsi, nous avons rapidement énoncé les propriétés de l’œil et du champ de vision, pour ensuite rentrer dans le vif du sujet. Nous avons alors été confronté à un problème : le support de travail. Boris me faisait remarquer que si nous voulions expérimenter et mettre nos yeux à profit de ces tests et de ces expériences, et si,