SYHTHÈSE : Comment les personnages apparaissent ils dans ces trois textes ?

Nous disposons ici d’un corpus composé de trois textes.
Le premier est extrait du roman Les dimanches de Jean Dézert écrit en 1914 par Jean de La Ville de Mirmont. Le narrateur y évoque la discrétion et l’anonymat du personnage.
Le second est issu du roman Un homme qui dort écrit par Georges Perec en 1987. Celui-ci y expose l’existence d’un personnage gagné par l’indifférence et la passivité. Le dernier extrait est tiré du roman L’Élégance du hérisson écrit par Muriel Barbery en 2006.
Ce dernier dessine le portrait d’une concierge dans un immeuble parisien.
Nous allons voir comment sont représentés les personnages à travers ces trois textes.

Tout d’abord on peut voir que ces trois personnages sont gagnés par la tristesse.
En effet dans le texte de Barbery on peut voir une réelle souffrance chez la femme concernant son statut de concierge , elle dit par exemple “bruits et odeurs que ma condition m’impose” , le verbe imposer a ici une connotation très négative, le métier apparaît comme un fardeau. De plus cette femme pour se décrire utilise des mots comme « veuve », « vielle », « laide », elle cite comme seul ami « son gros matou paresseux », « qui sent mauvais des pattes lorsqu’il est contrarié ». Ces informations très péjoratives qu‘elle nous donne sur sa vie nous laisse à penser qu’elle n’est pas heureuse en tant que concierge solitaire. Cette solitude est souligné par le fait que la simple apparition « du dieu DVD, changea radicalement les choses dans le sens de sa félicité ».
Chez Perec cette tristesse est mis en avant par le fait que son personnage « traîne dans les rues, la nuit, le jour » : cette action nous laisse à penser que cet homme mène une vie ennuyeuse. Il subit cette vie sans « gaité et sans tristesse ».
Jean de La Ville de Mirmont va même plus loin puisqu’ils ajoutent à cette tristesse du pessimisme. L’auteur dit que l’imagination de son