synthèse sur la finance islamique
Dans ce dispositif, la finance alternative se présente comme une finance en concordance avec les principes de la sharia’a. une finance qui privilégie un système de valeurs bâti sur la nécessité d’éviter ce qui est interdit, sur un équilibre entre l’intérêt personnel et l’intérêt public, mais aussi sur les valeurs de l’équité, la transparence, l’honnêteté,…
La finance islamique se base sur la sharia’a qui se base à son tour sur : le Coran, la Sunna, Al Ijmaa, Al qiyass,..
Bien que l’économie islamique a existé depuis l’ère des temps, la formalisation moderne de la finance, telle qu’elle est connue aujourd’hui, n’a vu le jour qu’à partir de la 2ème moitié du siècle dernier à travers la création des banques islamiques de développement, des compagnies d’assurance islamique, …
La finance islamique est basée sur trois principes fondamentaux :
L’interdiction de l’intérêt (riba) ;
L’interdiction du gharar (incertitude, tromperie, risque, ambiguïté) ;
L’interdiction de financer des activités illicites comme l’alcool, le porc, les jeux du hasard (maysir), l’armement, etc.
Afin de satisfaire les besoins d’une clientèle de plus en plus large, les banques islamiques ont créé et développé un ensemble d’instruments qui lui sont spécifiques.
On distingue d’un côté les instruments de financement comme la Murabaha, Al ijara, Bai’i assalam, Al istisna’a ; et d’un autre côté les instruments participatifs comme la Mudaraba, la Musharaka ; sans oublier d’autres instruments qui sont relatifs aux institutions non bancaires (les sukuk, assurance takaful,…).
La finance islamique est une notion qui a suscité et qui suscite toujours de larges polémiques puisqu’elle est traitée sous un angle religieux.
Mais loin de tout débat, on ne peut nier