Synthèse sur la violence
La violence est synonyme d’agressivité à outrance. Elle a la même étymologie que “violer” c’est-à-dire, enfreindre les limites. La violence consiste à agir sur quelqu’un ou à le forcer, contre sa volonté, en utilisant la force physique ou psychique. La surmédiatisation a fait passer la violence comme un phénomène courant dans la société moderne.
C’est sur ce phénomène que convergent les documents constitutifs du présent dossier.
Philippe Boucher expose, dans le quotidien Le Monde, que la violence est la nourriture quotidienne des auditeurs. Jacques Duquesnes, se penche plus particulièrement sur l’évolution du niveau d’importance donné à la violence dans le magazine Le Point. Enfin, Ch. Chavanon annonce, dans une étude de La Documentation Française, les principaux problèmes posés à l’information par la violence. Il ressort de l’analyse de ces différents documents que la violence à diminuer dans le temps mais que la surmédiatisation l’a rend plus présente. C’est pourquoi leur synthèse expose l’évolution de la violence dans le temps et présente les conséquences de la surmédiatisation de notre époque.
Dans le deuxième document du corpus, Jacques Duquesnes compare la violence entre nos époques. Notre époque actuelle est moins violente que les autres. Aux dix-huitièmes siècles, on tuait plus qu’aujourd’hui. Les administrations judiciaires étaient moins développées et les brigands plus nombreux. Selon lui, les français n’ont pas plus à craindre pour leur vie aujourd’hui qu’hier. Cependant, si la violence n’est pas plus dramatique qu’autrefois, Duquesnes s’interroge sur provenance du sentiment d’insécurité qui s’exaspère. Aujourd’hui, la violence est le sujet de toutes informations médiatisées. Dans son article de presse publié par Le Monde, Philippe Boucher nous démontre que la violence a toujours existé mais qu’aujourd’hui le