Synthèse sur le film big fish
La chute de spectre dans la deuxième partie du film vient donc jouer à la fois comme les désillusion de l'âge adulte (le monde parfait des contes révèle s'est confronté à la réalité, cette "route" de la ville qui a traversé le village) ou comme, soudain avec l'âge, l'arrivée d'une certaine nostalgie de cette imagerie passée : c'est toute l'ambiguité du film, le héros navigue entre "la belle barrière blanche qu'il veut offrir à sa femme" et le fait de ne jamais être chez lui par exemple. Le film de Burton est précieux pour cela, ce n'est pas un simple jeu de massacre cynique de l'imagerie américaine, il sait aussi partager les espérances et les fantasmes que ces clichés