L’Opération Barbarossa

L'ordre d’Hitler demandant de préparer l'invasion de l'URSS vint dès décembre 1940. C’était sa volonté depuis le début, car celui-ci avait déjà dévoilé son plan dans Mein Kampf. Il pouvait compter sur l'appui de la Finlande, de la Hongrie, de l’Italie et de la Roumanie (car le régime de Staline les dérangeait). Le plan d’invasion de la guerre de l’Est est mis au point fin 1940, et Hitler décide de nommer l’opération «Barbarossa ». « Barberousse » était le surnom de l'empereur allemand Frédéric Ier (1122-1190) qui était parti en croisade contre les Turcs. En choisissant ce nom, Hitler veut montrer qu'il part en croisade contre les bolcheviks. La guerre menée par le Führer contre l’URSS de Staline comportait trois facettes, l’une idéologique, une seconde militaire et l’autre économique : en effet pour lui, la race slave est inférieure à la race aryenne. Hitler veut liquider le judéo-bolchévisme, il veut donc conquérir un espace vital pour son peuple et dans le même temps implanter des colonies germaniques. Il voulait aussi s’emparer des ressources pétrolières et minérales du Caucase.

Hitler a commis une erreur stratégique : séparer en trois corps son invasion (Leningrad, Moscou et Stalingrad). Du coup le front était beaucoup trop grand et aucun des trois corps d'armée n'a rempli son objectif.

Autre grosse erreur de l'état-major allemand : le fait d'avoir sous-estimé le nombre d’hommes de l'armée russe. Après la campagne éclatante de Barbarossa, les services de renseignement allemands étaient persuadés que l'armée rouge était saignée à blanc alors que Staline possédait encore un réservoir humain très important d'unités de l'Est (sibériens notamment). Staline demanda la mobilisation totale du peuple russe et ordonna l'application de la guerre de partisans et de la politique de la « terre brûlée ».
Hitler exige de ses soldats l’anéantissement complet de Leningrad. Mais, dès la mi-septembre 1941, le groupe d’armée nord, privé de