Système minimal de trésorerie
Sommaire
I. Le Système Minimal de Trésorerie 3
A. Définition et champ d’appication 3
B. Principes du SMT : 3
C. Corrections nécessaires du résultat apparent 6
II. Le Plan Comptable 12
III. Comptabilisation 14
A. Procédure : 14
B. Contrôle de fin d’exercice 19
C. Détermination du résultat 19
IV. Application 20
Etude de cas : 20
Le Système Minimal de Trésorerie
Définition et champ d’appication
Le Système Minimal de Trésorerie (SMT) ou la Comptabilité de Trésorerie est un système particulier de comptabilisation qui s’adresse exclusivement aux Micros et les Petites Entreprises (MPE).
Les MPE qui appliquent le SMT doivent remplir un certain nombre de conditions fixées par le Ministère chargé des finances. Ces conditions portent notamment sur le chiffre d’affaires, le nombre de salariés et les activités de l’entreprise.
Le SMT est défini par les articles 141-1 à 141-5 du Plan Comptable Général 2005.
La spécificité de ce système réside dans le fait générateur de l’enregistrement comptable qui est tout mouvement de trésorerie (un encaissement ou un décaissement).
Principes du SMT :
Le SMT est basé sur les mouvements de trésorerie, c’est-à-dire, recettes ou encaissements, dépenses ou décaissements de l'entreprise.
Dans une comptabilité ordinaire (Système normal ou Système allégé), les enregistrements comptables sont justifiés par la naissance et l'extinction des créances et des dettes de l'entreprise.
Mais dans la comptabilité de trésorerie, ils ont pour seul fait générateur : − L’entrée en trésorerie, appelée recette, ou encaissement ; − La sortie de trésorerie, appelée dépense, ou décaissement.
Notons que la trésorerie est l'ensemble des avoirs de l'entreprise en caisse (billets, pièces...) et en banque et aux chèques postaux.
Les entrées et les sorties de trésorerie dûment enregistrées permettent de calculer le résultat de