Systèmes politiques comparés
M.SACRISTE
Licence 2, Semestre 2
2013-2014
Mettre des éléments pratiques dans la copie pas que de la théorie
Bibliographie :
Hanspeter Kriesi Les démocraties occidentales édition Economica 1993 (pour le coté historique et théorique, défaut date un peu).
Yves Meny et Yves Surel Politique Comparée édition Montchretien 2005
Bertrand Badie et Guy Hermet Politique Comparée, édition Armand Colin 2001, assez complet très théorique, sur plusieurs continents
Revue internationale de politique comparée, Bock
Pouvoir, numéro spéciaux sur des Etats particuliers
Domino
Modalités d’examen :
Oral sur que des sujets qui ont été traités en cours, question sont sur des parties du cours
Chapitre introductif : Comparer constitue la méthode fondamentale de la science politique
La comparaison a toujours paru nécessaire pour étudier les phénomènes. Aristote compare 3 formes de régimes politiques : monarchie / aristocratie / politeia.. Comparer, c’est confronter et classer ce qu’on étudie pour avoir une généralisation. C’est rechercher les singularités, les différences et les points communs pour mieux les expliquer. C’est essayer de parvenir à une connaissance plus fine, à une analyse plus compréhensible des objets d’étude. La science politique en générale s’est constituée autour de la méthode de la comparaison et des travaux préparatifs. La comparaison doit être avant tout considérée comme une méthode. Le comparatisme permet d’avoir une meilleure connaissance des autres systèmes politiques ; de prendre conscience de la diversité des formes que revêt le politique dans les différents pays.
Section 1 : Comparer en science politique a-t-il un sens ?
La méthode comparative s’est très vite imposée comme un substitut à l’expérimentation. Dans les sciences dures, on expérimente. Mais en sciences politiques, on ne peut pas expérimenter, donc le sociologue compare les faits sociaux relevant