Tache E Crite
Lorsque j’ai lu la Princesse de Clèves, j’ai trouvé la fin du roman assez décevante. En effet, le fait que Mme de Clèves soit encore très jeune et donc ne vit qu’à travers l’expérience de sa défunte mère, fait que les valeurs auxquels elle prétend se soustraire, ne sont pas réellement les siennes, rendant sa mort et son interdiction d’aimer Mr De Nemours injustifiés à mes yeux.
Pour ma tache écrite, j’ai donc décidé de justifier l’abstinence de La Princesse en imaginant une lettre écrite par son mari déclarant son amour éternel pour elle tout en la blâmant pour sa mort, la condamnant donc à une vie de culpabilité. En faisant en sorte que le Prince insiste particulièrement sur les valeurs de Mme de Clèves comme étant la source de son amour, je me suis assurée que la Princesse se rend compte de la superficialité de la vie qu’elle mène tout en réalisant que son amour pour de Nemours est comme une trahison envers les valeurs transmises par sa défunte mère. Ceci a pour but de justifier sa haine envers sa propre personne et donc sa réticence à se donner à l’amour qu’elle éprouve pour M. De Nemours.
Cette culpabilité est renforcée par le fait que le Prince garde une certaine dignité dans ses propos et va plus loin que simplement la blâmer. En effet, en partageant avec elle son introspection, lui reprochant non seulement de l’avoir trahi mais d’avoir été la cause de la destruction de son amour-propre, il montre la profondeur de ses blessures. Enfin, l’honnêteté du Prince et sa capacité de pardonner à la Princesse non seulement le crédibilise, mais démontre son amour sincère et sa maturité, culpabilisant d’autant plus la Princesse.
Tache Écrite
Madame.
Comme vous le savez, je ne me porte pas très bien ces temps-ci. En effet, la mort froide et sans pitié n’est pas loin. A chaque fois que je pense à cette fin inéluctable et éternelle, une partie de moi se glace et je sens mon cœur faillir. Je reste là, gisant sur ce lit, comme déjà mort, me